Le cahier

Publié le par sHy

En fouillant des papiers, j’ai retrouvé «  le cahier du bonheur », celui que j’ai commencé à écrire il y a 4 ans, alors que je touchais le fond.

Dans ce cahier, ma conscience s’adresse à moi, en période de trouble :

 

«  si tu me lis aujourd’hui, c’est parce que tu vas mal… 

Souviens toi que tu as choisi ce moment.

Si tu te perds dans le malheur, écoute moi. »

 

Et dans ce cahier, j’évoque le bonheur, je m’invite à le chercher quelque part au fond de moi :

 «  le bonheur est tout simple, il suffit de fermer les yeux et il est là »

«  ce problème, regarde le de tout près, tu vois comme il est minuscule ? Oui, regarde ce souci à qui tu as donné tant d’importance et remets le à son rang de tout petit.

 

«  Si tu l’exagères, c’est parce qu’il te dérange. Oui, il te chagrine. Oui, il est bien là l’embêtement qui te fâche.

Tu réagis et c’est très bien. Va, crie ta colère, tu en as bien le droit : tu aimes la vie et la solution se trouve dans cet amour. Ce problème n’est qu’une toute petite épreuve pour toi car un seul mot, un seul geste le fera disparaître.

Tu es simplement fâchée envers toi même aujourd’hui et tu t’en veux de perdre ton temps à ruminer alors que le bonheur t’attend là, tout de suite. La lumière t’appelle et tu refuses de la voir pour constater tes chimères, c’est bien cela qui te fâche et tu en es seule responsable.

 

S’ensuit dans ce cahier du bonheur, des petits contes et des récits :

Ceux de l’espoir et des leçons de vie éternelles. L’histoire de l’âne qui tombe dans un puit, celui de l’oiseau que l’on enferme… ces petites conclusions qui donnent un sens à notre vie.

 

J’ai voulu quelque part et à travers le temps, m’adresser un message particulier quand j’ai commencé à me connaître et j’ai réussi à «  savoir me parler quand tout semble aller si mal », j’étais la seule personne à pouvoir m’aider, l’unique personne que j’accepterais d’entendre..

 

A la fin de la lecture de mon cahier, j’ai souri et j’ai compris que oui, le bonheur était là en moi. Que la lumière et la liberté se trouvaient dans mon cœur et que j’avais ce pouvoir de tout éteindre, de faire disparaître ce qui empêchait mon épanouissement, quel que soit le chantage qui s’ensuivrait, quelles que soient les manipulations, j’ai compris que m’écouter était ce qui était vital et essentiel.

 

Alors j’ai fermé les yeux et j’ai respiré. J’ai éteint mon téléphone et j’ai décidé de vivre pour moi, chaque fois que j’en ressentirais le besoin.

 

Cela fait deux jours que j’arrive à aller à mon rythme, à ne rien faire quand je décide de ne rien faire, de savourer la lumière du soleil quand l’envie me prend, de dire à G de n’arriver qu’en fin de semaine sans justifications aucune, pour lui faire comprendre que je ne marchais plus à ses caprices.

r et que j’oscille invariablement entre amour et rejet. Entre désir d’indépendance et besoin de dépendance et qu’à travers son caractère, cette contrebalance me permet de savourer davantage mes moments de liberté, que sans lui, je n’aurais pas la même faculté à savourer la solitude, que d’ordinaire, je fuirais.

 

Il est le contrepoids de la balance de mon caractère contradictoire. Il me permet de me donner le bon rôle, celle qui tempère, celle qui parle de sagesse, celle qui prône le bien être.

Quand je suis au plus mal, il est là, il m’aime encore, pleine de boutons ou malheureuse, lui, il est là et me soutient.

 

Et aujourd’hui, il m’a demandé tout simplement et me voyant si heureuse loin de lui : «  peut être qu’un jour, tu me diras que je te manque et que tu m’attends impatiemment ? » et je lui ai répondu : «  pour le moment, je savoure ma solitude. Je sais que tu reviens bientôt et je sens que j’en serai contente aussi car tu seras serein. »

 

Alors j’ai écrit une nouvelle page sur mon cahier,

«  Ferme les yeux et ressens tes émotions. Sais tu me dire ce qui se passe en toi ?

Ecoute les, une par une, toutes tes envies.

Tu as grandi, tu as mûri et tu es devenue une femme.

Ferme les yeux et écoute toi. Toi seule, ici et maintenant. A chaque seconde, ta voix intérieure. Une seule personne compte : toi même. Respecte ton rythme et entre dans la voie de ton cœur, vers le chemin de ton bonheur. »

 

Je suis heureuse du choix que j’ai fait.

Je suis seule dans le camping, les arbres m’entourent et le soleil entre chez moi. Seul le chant des oiseaux se fait entendre par chez moi et cela me comble.

Ma petite maison bougeante est encore plus belle maintenant, elle ressemble au chalet dont j’ai toujours rêvé.

Quand vient le soir, que j’ai terminé ma petite journée, il est toujours assez tôt pour profiter de l’extérieur ou de mon chat.

Quand la nuit tombe, je rentre lentement, le soleil se couche dans mes regards et mon intérieur s’éclaire d’une autre lumière, la lumière du savoir : je me cultive, j’ouvre des livres, des pages que je dévore, sur tous les sujets qui me font envie et je m’installe confortablement dans mon petit salon tamisé. Parfois, je regarde un film en espagnol, en italien ou en anglais, et je suis passionnée par les histoires dans lesquelles je m’investis dans le regard de la caméra.

 

Auparavant, jamais je n’avais eu le temps de prendre soin de moi de la sorte, je revenais si tard le soir … je préférais me cacher chez moi, trop envahie par toutes sortes de bruits et de gens et je ne trouvais pas la force de profiter de la vie.

Aujourd’hui, ma vie est meilleure, mes journées sont éclairées et ma vie prend un nouvel essor, celui que j’ai toujours voulu lui donner.

 

 

 

Hier soir, j’ai eu le temps de faire une séance de photos sous un soleil couchant, les photos sont féeriques. Si je les poste ici, j’ai peur que l’on reconnaisse l’endroit .. ;) si seulement j’osais..

 

Je vous laisse mes amies (is), les oiseaux m’appellent Jou

 

 

Publié dans défi coeur

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